Porte, murs et fossés

Au nord, la cour extérieure, avec une porte du côté de la ville, dont un ancien jambage existe encore dans le mur d'une maison, et qui s'appelait la petite porte (1581)(en 1669, elle était encore surmontée d'une tour carrée avec pont-levis); et une autre porte sur la campagne, à l'ouest, du côté des Cordeliers, appelée la grande porte (1656). Aujourd'hui même, on n'entre dans l'abbaye, ou en en sort que part l'emplacement de ces anciennes portes.

J-B Desevelinges, Histoire de Charlieu, page 316.

La grande porte (ou porte des moines) figure sur le cadastre de 1830, mais pas sur la photographie prise par Stéphane Geoffray vers 1860, elle a donc été détruite entretemps.

Les remparts, hauts de 7 à 8 mètres et interrompus de distance en distance par des tourelles de 2 m 50 de diamètre intérieur, ainsi que nous le voyons par les fragments qui subsistent encore près du donjon sur une longueur d'environ 7 m 50, étaient cernés de fossés vifs alimentés par les eaux détournées de deux ruisseaux Bonnard et Somplain. Enfin, on pénétrait dans l'enceinte par deux portes ; l'une à l'ouest, dite la Grande Porte ou des Moines, donnait sur la campagne; l'autre ouvrait au levant sur ville. C'était la Petite Porte, dont on voit un jambage encore encastré dans l'angle d'une maison. Ces issues, garnies d'abord de vantaux renforcés, puis de herses et plus tard de ponts-levis, étaient en outre surmontées de tours carrées (au moins celle de la ville), et probablement pourvues de bretèches fixes, comme les portes de Saint-Just et de Crozet.

J-B Desevelinges, Histoire de Charlieu, pages 316 et 458-459.

Le système défensif du prieuré de Charlieu comportait des tourelles de 2 m 50 de diamètre intérieur flanquant, de loin en loin, des remparts dont le pied plongeait dans des fossés vifs alimentés par les eaux de deux ruisseaux tributaires du Sornin. Une porte à l'Ouest (grande porte) sur la campagne de St-Nizier, et une autre à l'Est (petite porte) vers la ville, joignant le bâtiment de l'Auditoire de justice et des cachots, proche le "donjon", surmontée d'une tour et dotée d'un pont-levis, mettaient le prieuré en communication avec les dehors.

Antoine Bonin, La tour-donjon du prieuré de Charlieu, p. 35.


Page créée le 1/01/2014, dernière modification le 31/07/2016.