Un cours divisé
Le ruisseau de Bonnard, qui coule au-dessous de Chante-Oiseau, laissait autrefois , comme aujourd'hui, une partie de ses eaux aux Cordeliers, puis il venait, en suivant le même cours, aboutir au pont des Moines, bâti à la fin du siècle dernier, et qui fut précédé d'une planche, dite planche Juliers et planche des Moines (1656).
Jean-Baptiste Desevelinges, Charlieu, page 302.
On connait le parcours de la partie canalisée : elle suit le chemin du Châtelet, puis la rue Christian-Henri Rouiller, avant de recharger la dérivation du Somplain au carrefour du boulevard Thiers.
Le ruisseau de Bonnard ou des Cordeliers, aux crues subites et fréquentes, est contenu par un mur longeant le chemin qui, en se partageant en trois voies différentes, conduit au Moulin-Brûlé, aux Égrivets et à la Goutte-du-Charme.
Claudius Aulas, Charlieu, page 117.
La partie "sauvage" longeait le couvent des Cordeliers, traversait la rue et le pré qui appartient aujourd'hui aux serres des Cordeliers. Elle traversait ensuite l'ancienne voie ferrée grâce à un passage toujours visible, et rejoignait le Sornin en longeant le chemin des Pansemolles. Son tracé a manifestement été modifié lors de la construction de la voie ferrée, car on voit très bien sur le cadastre qu'elle formait un coude. Cet ancien tracé se réveille lors d'inondations quelquefois dramatiques (voir les pages 8 et 9).
Page créée le 1/05/2016, dernière modification le 20/08/2017.