Le rez-de-chaussée
Le rez de chaussée, réduit obscur et d'une solidité pouvant défier la sape, n'a d'autre ouverture qu'un trou rectangulaire ménagé dans le centre de sa calotte voûtée, et le premier étage est éclairé par une petite baie s'ouvrant sur la cour de l'abbaye. La défense, pour cette base de la tour, est donc pour ainsi dire passive, car elle ne résulte que de l'épaisseur des murs et de la difficulté d'escalade.
Edouard Jeannez, Les fortifications de Charlieu, page 453.
C'est par une échelle que l'on descendait dans la salle basse, de même diamètre que celle du 1er étage. Les murs y atteignent toutefois 2 m 75, l'excédent d'épaisseur étant pris extérieurement. L'aire était faite d'un simple empierrement brut, qui a été rejeté sur le pourtour en procédant à une fouille en entonnoir.
La voûte est en calotte surbaissée, portant 4 m 50 sous clef. Salle obscure qui pouvait être un magasin à provisions, ou à projectiles, plutôt qu'un cachot. Aucune boucle d'attache n'y existe sur le pourtour du mur.
Antoine Bonin, La tour dite Philippe-Auguste, pages 64-65.
Page créée le 16/03/2014, dernière modification le 31/07/2016.