Le troisième étage
L'on y accède par un étroit escalier ménagé dans l'épaisseur du mur, et qui débouche dans l'embrasure d'une petite baie dont l'allège est ouverte de deux trous carrés. Deux niches d'archères — pour le tir plongeant, cette fois — mais toujours avec des murs d'embrasure parallèles, s'ouvrent sur le pourtour. En sus se voit une baie d'éclairage surmontant également deux orifices carrés. Dans son ébrasement part une seconde volée d'escalier qui monte au 4ème étage. Une porte, dont les gonds subsistent, pouvait couper momentanément les assaillants maîtres des étages inférieurs.
Antoine Bonin, La tour dite Philippe-Auguste, page 66.
Page créée le 16/03/2014, dernière modification le 31/07/2016.