L'asile Guinault

De 1858 à 1897, les bâtiments donnés par Eugénie Guinault abritent une école dirigée par deux sœurs de l'Enfant-Jésus, école qui déménagera par la suite dans les locaux de l'externat Ste-Marie.
L'asile héberge aujourd'hui la MJC ainsi que des associations caritatives (accueil des sans-abri).

La ville de Charlieu entretiendra à perpétuité les trois œuvres de bienfaisance qui ont été établies dans les bâtiments donnés par Melle Guinault qui sont savoir :

1° Une salle d'asile pour recevoir, soigner et instruire les enfants des deux sexes de la ville de Charlieu ainsi que ceux de la commune de Chandon qui appartiendraient à des parents pauvres et dont l'habitation sera peu éloignée de Charlieu.

2° Une école ouvroire destinée à former les jeunes filles de Charlieu à la couture de la lingerie lesquelles jeunes filles recevront des leçons d'écriture d'orthographe et de calcul ; elles apprendront aussi le catéchisme.

3° Différents logements pour des vieilles femmes pauvres.

Article premier de la donation. Texte intégral publié dans Carlier 1989.

C'est dans la rue du Pont de pierre que se trouve l'asile Guinault. L'entrée de cet établissement est surmontée d'une grande inscription que fit ériger la ville à Melle Eugénie Guinault en reconnaissance du legs des bâtiments et prés à l'alentour fait par elle en 1875 pour l'entretien et le logement de treize femmes âgées ou ne pouvant plus se subvenir en raison de leurs infirmités. De plus, c'est là que, pendant plus de quarante ans, beaucoup de nos compatriotes ont commencé à lire et à écrire sous la garde de deux bonnes religieuses Sr Agnès et Sr Elise adorées de leurs jeunes élèves.

Aulas 1946, page 141.

Les sœurs de l'Enfant-Jésus, Sœur St-Vincent et Sœur Athanase furent appelées à Charlieu en 1858 par Melle Guinault et son frère, maire de la ville, pour y fonder un asile destiné à l'éducation et à l'instruction des enfants.

[En 1897, cet établissement est transféré dans les locaux de l'actuelle école Ste-Marie, rue Dorian.]

C'est par la généreuse charité de Melle Guinault que la ville de Charlieu a été dotée d'une salle d'asile. [...] L'asile étant gratuit, Mademoiselle [Guinault] donnait, chaque année, aux sœurs, la somme fixée pour leur entretien. [...] Quand la salle d'asile fut bien établie, Melle Guinault sentit le besoin de compléter son oeuvre par une petite école-ouvroir, où sont admises les petites filles pauvres, au sortir de l'asile. Melle Guinault en fixa le nombre de douze à quinze, choisies parmi les filles les plus dignes de ce bienfait.

Notes non datées publiées aux archives de l'externat Ste-Marie, CARLIER 1989, pages 35-36.

Page créée le 17/08/2018, dernière modification le 21/08/2018.