Le bourg primitif
Le berceau de la ville : à l'ouest, le monastère, à l'est le bourg, entre les deux la grange aux moines, place du marché primitive. La dérivation du Bouart, qui passait également à l'ouest et au sud (réservoir) du monastère, donne sa cohésion à l'ensemble.
La première mention du bourg date de la fin du Xème siècle :
C'est dans les actes du concile d'Anse qui a lieu à une date non précisée - entre le 19 octobre 994 et le 24 mars 995 - que se relève cette mention. Le concile a accordé à Odilon, abbé de Cluny, des lettres de sauvegarde pour son abbaye et les monastères qui en dépendent dont Charlieu à propos duquel il est question des « hommes habitant... dans le lieu de Charlieu, dans le château ou dans le bourg dudit lieu ».
Etienne Fournial, Charlieu, pages 158-159.
Pour Etienne Fournial, le bourg primitif correspond au quartier de la Grenette, et la rue de la Grenette pourrait ainsi avoir été la première rue de Charlieu.
Le « bourg » désigne la petite agglomération qui s'est formée auprès du moûtier probablement à l'est, formant un demi-cercle délimité par la petite rue des Jardins et la rue des Moulins et dont l'axe principal est la rue de la Grenette. Ce n'est qu'une hypothèse fondée sur l'existence d'un ancien fossé dérivé du ruisseau de Bouart, passant à l'est de la petite rue des Jardins et longeant la rue des Moulins avant de rejoindre le Sornin au-delà de la porte des Moulins.. Cette dérivation est marquée sur le plan de 1769 et n'est d'aucune utilité dans le système défensif de la ville mis ultérieurement en place et dont le plan cité a gardé le tracé.
Voir supra.
Page créée le 19/07/2014, dernière modification le 31/07/2016.